
Et voulu par l’association des Régions de France.
Pour rappel le Versement Mobilités aux régions, peut aller jusqu’à 0,15 % de la masse salariale versé par les
entreprises de plus de 11 salariés pour financer leur politique de transport durable. Ce versement, que seule l’Ile-de-
France percevait déjà, vient s’ajouter au versement mobilités traditionnel (anciennement versement transport) qui
alimente la majeure partie du budget des Autorités organisatrices de mobilités (AOM).
Pourtant le besoin de financement pour les mobilités n’est pas satisfait, loin de là, en Auvergne Rhône Alpes :
– pour le cadencement à 1 heure indispensable des TER sur tout le réseau ferroviaire régional y compris dans le rural,
– pour l’accroissement de l’étendue horaire du service TER, de 5h30 à 24h en semaine et plus le week-end,
– pour la réouverture urgente du service TER sur plusieurs axes, souhaitée par les auvergnats et rhonalpins
(Clermont – Ferrand Saint-Etienne, Clermont – Ferrand Ussel Bordeaux, Saint-Gingolph Evian, Saint-Chély d’Apcher
Neussargues, Rive droite du Rhône…),
– pour plus de trains TER donc alors qu’aucune commande n’est faite et qu’elle revend ses anciennes rames à d’autres
régions, diminuant ainsi son parc disponible,
– pour la participation à la modernisation des infrastructures ferroviaires actuellement “maintenues en l’état”,
– pour la mise en place des 5 SERM prévus,
– pour la montée en puissance du RER du Léman Express qui est déjà saturé,
– pour l’augmentation de capacité d’emport des vélos des rames, etc.
La région compense-t-elle ce manque de budget par un autre moyen ? Elle a plusieurs fois déclaré qu’elle ne voulait pas.
A croire que la région AuRA déteste le train.
Comment compte-t-elle faire face à ces besoins ?
Le budget mobilités de la région est le plus important de la collectivité. On comprend que le maltraiter est un des
premiers leviers pour rester au Guiness des régions “les moins dépensières” du pays. Au détriment du bien-ëtre de ses
habitants en les limitant dans leurs déplacements.
Le discours politique traditionnel de la Région AuRA sur les insuffisances de financement des mobilités par l’état n’est
plus audible.
Le collectif AuRAil réclame d’urgence de revenir sur cette décision afin que la région se donne les
moyens de répondre aux besoins de déplacements des auvergnats et rhonalpins.
Nous réaffirmons que le réseau ferroviaire régional doit être modernisé et redevenir l’axe structurel de
la mobilité publique.
Liens :
Le communiqué de la région AuRA :
Le communiqué de régions de France :
Le communqué du MEDEF :
L’article des Echos :
Notre communiqué de presse envoyé ce jour :
La version PDF :
CP-aurail-financement-rail13fevrier2025